Communiqué de la Coordination Verte et Bleue
Les ministres passent, les nitrates restent...
Le gouvernement Fillon avait généreusement revu à la hausse les surfaces légalement épandables (décret octobre 2011), histoire de doper un peu plus la production porcine et avicole. La mesure ne souffrait dʼaucune exception, pas même les bassins versants affectés par les marées vertes, très friands dʼexcès de nitrates.
Entre temps, les électeurs ont voté le changement. On pouvait raisonnablement sʼattendre à lʼabrogation du dit décret. Contre toute attente, le nouveau ministre de lʼagriculture, Stéphane Le Foll a jugé utile de ne rien changer et de le maintenir, malgré son rejet en 2011 par ses amis socialistes régionaux.
Mais est-ce vraiment une surprise ? Pas pour la Coordination Verte et Bleue, jugeant sur la base du peu dʼengagement des candidats socialistes à ces dernières élections sur ce sujet puisquʼils nʼont jamais répondu à nos sollicitations.
Ce refus démontre sʼil le fallait que le gouvernement social-démocrate dʼaujourdʼhui, comme les gouvernements de droite dʼhier, partagent la même foi en lʼagriculture intensive malgré la pollution quʼelle engendre et son coût pour la collectivité (estimé à plus dʼ1 milliard). Quʼimporte alors pour tous ces gouvernants schizophrènes dʼadopter dans le même temps des mesures à haute fuite dʼazote comme ce décret et de promouvoir à coups dʼaides publiques des programmes à basse fuite dʼazote comme les plans algues vertes. Dans ses conditions qui peut croire un seul instant que ces plans soient efficaces pour enrayer cette pollution toxique ?
Forte de ces enseignements, la Coordination Verte et Bleue sʼinterroge sur nos gouvernants actuels comme passés pour transformer les modes agricoles en Bretagne.
Cʼest pourquoi elle engage les citoyennes et les citoyens à penser eux-mêmes ce changement pour le susciter ensuite. Ils auront lʼoccasion de le faire bientôt les 22 et 23 septembre à Trémargat dans les Côtes dʼArmor à lʼoccasion dʼune prospective citoyenne quʼelle organise autour du thème : vers un nouveau modèle économique breton.
Le 7 septembre 2012
Le gouvernement Fillon avait généreusement revu à la hausse les surfaces légalement épandables (décret octobre 2011), histoire de doper un peu plus la production porcine et avicole. La mesure ne souffrait dʼaucune exception, pas même les bassins versants affectés par les marées vertes, très friands dʼexcès de nitrates.
Entre temps, les électeurs ont voté le changement. On pouvait raisonnablement sʼattendre à lʼabrogation du dit décret. Contre toute attente, le nouveau ministre de lʼagriculture, Stéphane Le Foll a jugé utile de ne rien changer et de le maintenir, malgré son rejet en 2011 par ses amis socialistes régionaux.
Mais est-ce vraiment une surprise ? Pas pour la Coordination Verte et Bleue, jugeant sur la base du peu dʼengagement des candidats socialistes à ces dernières élections sur ce sujet puisquʼils nʼont jamais répondu à nos sollicitations.
Ce refus démontre sʼil le fallait que le gouvernement social-démocrate dʼaujourdʼhui, comme les gouvernements de droite dʼhier, partagent la même foi en lʼagriculture intensive malgré la pollution quʼelle engendre et son coût pour la collectivité (estimé à plus dʼ1 milliard). Quʼimporte alors pour tous ces gouvernants schizophrènes dʼadopter dans le même temps des mesures à haute fuite dʼazote comme ce décret et de promouvoir à coups dʼaides publiques des programmes à basse fuite dʼazote comme les plans algues vertes. Dans ses conditions qui peut croire un seul instant que ces plans soient efficaces pour enrayer cette pollution toxique ?
Forte de ces enseignements, la Coordination Verte et Bleue sʼinterroge sur nos gouvernants actuels comme passés pour transformer les modes agricoles en Bretagne.
Cʼest pourquoi elle engage les citoyennes et les citoyens à penser eux-mêmes ce changement pour le susciter ensuite. Ils auront lʼoccasion de le faire bientôt les 22 et 23 septembre à Trémargat dans les Côtes dʼArmor à lʼoccasion dʼune prospective citoyenne quʼelle organise autour du thème : vers un nouveau modèle économique breton.
Le 7 septembre 2012