En
faisant d'André Ollivro leur cible privilégiée la FDSEA est injuste. Si
André Ollivro dénonce les effets pervers de l'élevage industriel des
porcs sur lisiers qui non seulement est la cause de la détérioration de
notre environnement mais envoie les éleveurs dans le mur économique, il
ne cesse de dire son accord pour la production porcine sur litière,
quitte à n'être pas compris par certains de ses amis
environnementalistes.
Il n'est pas contre l'élevage en Bretagne, source de développement économique, mais contre un modèle propulsé par l'agro-alimentaire qui en tire profit depuis 40 ans. Par exemple, il a été l'un des rares défenseurs de l'environnement à appuyer la méthanisation des déjections animales proposée par les professions agricoles dans les plans d'action contre les algues vertes et finalement son avis a prévalu auprès des environnementalistes. De même il était aux côtés de Louis Roucoule pour lutter contre le projet de centrale au gaz à Ploufragan et reçu au cabinet Borloo avec le député Marc Lefur.
Plutôt que de s'attaquer à une personne, comme si elle était responsable des difficultés rencontrées par les éleveurs, le Syndicat Agricole ne ferait-il pas mieux de s'interroger sur le modèle de développement que continuent de propulser certains groupements de producteurs. Par exemple: la mise aux normes "bien-être animal" ne devrait-elle pas privilégier les bâtiments sur paille ou sur sciure, beaucoup moins coûteux avec un bien-être animal maximal, une conquête des marchés facilitée, des conditions de travail de l'éleveur améliorées et avec en prime une hausse du rendement des récoltes dûe à l'augmentation de l'humus du sol sans parler que de tels élevages ont l'assentiment des voisins qui ne sont plus gênés par les odeurs nauséabondes, et des défenseurs de la qualité de leau puisque le compostage de la litière abat 50% de l'azote des déjections, excluant un traitement horriblement coûteux.
Voilà la vraie question qui conditionne, à mon avis, l'avenir de la production porcine bretonne : produire mieux, avec un prix qui revient moindre et des prix revalorisés dû à une viande de qualité. Voilà le débat qui devrait occupé les syndicats agricoles.
On est loin de l'attaque MINABLE contre André Ollivro dont le souci est la préservation de notre terroir avec le maximum d'éleveurs gagnant bien leur vie.
Il n'est pas contre l'élevage en Bretagne, source de développement économique, mais contre un modèle propulsé par l'agro-alimentaire qui en tire profit depuis 40 ans. Par exemple, il a été l'un des rares défenseurs de l'environnement à appuyer la méthanisation des déjections animales proposée par les professions agricoles dans les plans d'action contre les algues vertes et finalement son avis a prévalu auprès des environnementalistes. De même il était aux côtés de Louis Roucoule pour lutter contre le projet de centrale au gaz à Ploufragan et reçu au cabinet Borloo avec le député Marc Lefur.
Plutôt que de s'attaquer à une personne, comme si elle était responsable des difficultés rencontrées par les éleveurs, le Syndicat Agricole ne ferait-il pas mieux de s'interroger sur le modèle de développement que continuent de propulser certains groupements de producteurs. Par exemple: la mise aux normes "bien-être animal" ne devrait-elle pas privilégier les bâtiments sur paille ou sur sciure, beaucoup moins coûteux avec un bien-être animal maximal, une conquête des marchés facilitée, des conditions de travail de l'éleveur améliorées et avec en prime une hausse du rendement des récoltes dûe à l'augmentation de l'humus du sol sans parler que de tels élevages ont l'assentiment des voisins qui ne sont plus gênés par les odeurs nauséabondes, et des défenseurs de la qualité de leau puisque le compostage de la litière abat 50% de l'azote des déjections, excluant un traitement horriblement coûteux.
Voilà la vraie question qui conditionne, à mon avis, l'avenir de la production porcine bretonne : produire mieux, avec un prix qui revient moindre et des prix revalorisés dû à une viande de qualité. Voilà le débat qui devrait occupé les syndicats agricoles.
On est loin de l'attaque MINABLE contre André Ollivro dont le souci est la préservation de notre terroir avec le maximum d'éleveurs gagnant bien leur vie.
André Pochon, membre du comité Régional de suivi "algues vertes"