Voici le tract qui sera distribué sur le trajet de la manifestation de Paris-Montparnasse à la Porte de Versailles, et devant le Salon de l'Agriculture, dimanche 3 mars
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Organisation : Novissen
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Marées vertes
et rivières polluées : Depuis quarante
ans, les plages bretonnes sont envahies par des marées vertes dues à un
déversement excessif de nitrates dans l’eau de mer (près de 100 000 tonnes d'algues
vertes ramassées par an). Ces nitrates proviennent de l’épandage massif
d’engrais azotés (lisier ou fumier) nécessaires aux cultures et élevages
intensifs. Avec 7% de la surface agricole française, la Bretagne rassemble 50%
des élevages de porcs et de volailles et 30% des bovins ! Cette pollution est
toxique au point d’avoir foudroyé en quelques jours 36 sangliers, un blaireau
et un ragondin en 2011 dans l’estuaire d’une rivière de la Baie de Saint-Brieuc. Des
hommes sont morts aussi ou ont été gravement intoxiqués. Les marées vertes ne
sont- que l’aspect le plus visible de l’empoisonnement généralisé des rivières
bretonnes par les nitrates, le phosphore, les pesticides, les cyanobactéries,
les germes microbiens, les antibiotiques, les métaux lourds.
Capitulation
devant le lobby agroalimentaire: Face à cette
situation d’urgence les élus, à quelques exceptions près, et les
administrations d’Etat capitulent encore et toujours en rase-campagne devant
les injonctions d’un lobby agroalimentaire toujours plus exigeant. Rien n’y
fait, pas même les condamnations des Tribunaux français et bientôt celle,
probable, de la Cour
de Justice européenne. Mais ce n’est pas encore assez pour ce lobby
agroalimentaire à qui on ne refuse rien.
Mise en cause
permanente des règlementations : La FNSEA, sans vergogne, le 22 février
2013, demande au tribunal administratif d'annuler l'arrêté de délimitation des
zones vulnérables aux nitrates du bassin Loire-Bretagne avec un argument
répétitif et éculé : «le nouveau zonage repose sur des arguments
scientifiques insuffisamment fondés». Par contre, ces mêmes arguments
scientifiques sont fondés quand il s’agit d’accepter des Plans Algues Vertes
qui distribuent des millions d’euros aux Chambres d’Agriculture sous forme de
conseils aux exploitants.
La
filière porcine bretonne, le 23 février 2013, réunit les acteurs politiques de
quatre départements bretons pour proposer une modernisation qui
permettra de maintenir
et même d’augmenter le nombre de 15 millions de porcs en Bretagne, à la
condition d’en finir avec une
règlementation qui briderait leur développement. Vieille rengaine qui consiste
à produire toujours plus et à demander
toujours moins de contraintes environnementales. Or, ce n’est qu’avec
une règlementation plus ferme, des contrôles réguliers et une diminution
drastique du cheptel que l’on pourra en finir avec ces pratiques polluantes qui
empoisonnent nos rivières.A qui fera-t-on croire que c’est le laxisme des
règles de sécurité routière qui a conduit à la baisse de la mortalité sur les routes?
Aides
substantielles sans obligation de résultats : Et pourtant,
les exploitants ont déjà obtenu de grands privilèges avec les Plans Algues
Vertes. Ils reçoivent de la collectivité des aides financières individuelles
pour réduire leurs fuites d’azote sans aucune contrepartie. Pas de contrôle
public de l’utilisation de ces aides et donc pas d’obligation de résultats.
Nous ne voulons
pas nous résigner: Nous appelons
tous les citoyennes et les citoyens à nous rejoindre dans nos rassemblements, à
soutenir nos interventions médiatiques et nos actions en justice, à participer
à nos associations. Nous ne nous résignons pas à la mort de nos plages, à
l’empoisonnement des rivières, à la stérilisation des terres, à la dégradation
de la qualité de l’air, au mépris de notre santé, tous dommages occasionnés de
surcroît avec l’argent public, avec notre argent.
Les pratiques
agricoles doivent changer : Si vous voulez
cueillir des coquillages non contaminés, si vous ne voulez plus payer des
millions d’euros pour ramasser les marées vertes sur les plages, si vous ne
voulez pas être intoxiqués par l’hydrogène sulfuré des marées vertes ou
empoisonnés par les cyanobactéries des plans d’eau intérieurs, tout simplement,
si vous voulez boire de l’eau potable à la source la plus proche, et sauver les
derniers talus, exigez comme nous le changement de pratiques agricoles pour le
bien de tous y compris des agriculteurs eux-mêmes.
Donnez l’alerte
comme nous ! Interpellez vos élus ! Contactez-nous et rejoignez-nous !