1000vaches Novissen Yves-Marie Le Lay par
Les jeunes ont participé
en masse à cette manifestation qui regroupait plusieurs associations,
syndicats, partis politiques afin de lutter contre la condition des animaux
d'élevage mais aussi pour un autre rapport entre l'homme et l'animal.
René
Louail, pour la Bretagne, a dénoncé l'orientation de l'agriculture bretonne
qui supprime des emplois et a rappelé qu'il était possible
de développer un autre modèle agricole respectueux de la nature
et des paysans, un modèle agricole de l'avenir.
Dimanche, quelle belle journée pour
la Coordination Verte et Bleue !
Après un an d'existence, la voilà présente à battre le pavé parisien contre un
projet, si picard soit-il, qui la concerne directement. Pas question de mettre
le doigt dans l'engrenage de cet élevage industriel de 1000 vaches sur le mode
de nos porcheries bien de chez nous !
Et à côté des seuls Bretons que nous
étions, des Bourguignons, des Alsaciens, des Parisiens et bien d'autres étaient
venus dire leur solidarité avec leurs amis picards.
Au-delà de ce succès, ce
que n'ont pas compris les médias c'est la donne complètement nouvelle dans le
combat pour la défense de l'environnement. Pour la première fois,
environnementalistes et défenseurs de la cause animale défilaient en même temps
contre un même projet d'élevage industriel. Cela confirme l'intuition que
Sauvegarde du Trégor a eu en organisant voilà quatre ans une conférence sur le
bien-être animal à Lannion.

L'avenir est
tracé, même si les médias peinent à y voir clair dans cette rubrique si peu
people pour eux.
Yves-Marie Le Lay, Président de Sauvegarde du Trégor
Communiqué de l'association Sous le vent les pieds sur terre : Toujours mobilisée, l'association battait le pavé de Paris ce dimanche,
pour dire non aux élevages industriels et à la malbouffe, avec 2 000
personnes venues de toute la France, pour soutenir Novissen qui lutte,
près d'Abbeville, contre une ferme-usine de 1 000 vaches, 750 génisses,
un méthaniseur géant et un plan d'épandage XXL. En allant frapper aux portes du Salon, nous demandons un moratoire
sur tous les projets similaires en France et une législation pour les
interdire. C'est au son des Ramoneurs de Menhirs que la délégation
bretonne a rejoint le cortège, gare Montparnasse, pour témoigner de l'«
Enfer Vert des Bretons » conséquence de 40 ans d'agriculture intensive.